Monday, April 28, 2008

PETITES HISTOIRES DE GRANDS VINS

Quelques enjambées de plus qu'un Marathon classique et vous vivrez entre Dijon et Beaune ( ville incontournable ) le must de votre vie vinicole . Au volant de votre Mégane fraîchement louée, vous optez pour un petit détour par la Départementale 122 et la Nationale 74, légèrement à l'est du Mont Afrique ( ce n'est pas une blague de blogger )...l'extase vous attend . Cette Côte d'Or, si acceuillante, va vous livrer un concerto el vino inoubliable . Ces merveilleuses vignes ont vu le jour dans la région du temps des Romains ( Alésia n'est pas si loin ) . La production y est essentiellement familiale, de génération en génération . Les Grands groupes, envahisseurs du Bordelais, sont ici personnes non gratta, le Coca cola n'y coule pas à flots et le vin de messe est un grand cru classé . Chaque cave nous interpelle et mérite un séjour-dégustation . Attention à l'alcotest . Un coin de rêve, disons-le paradisiaque : les Côtes de Nuits . Des noms qui vous envoûtent Gevrey Chambertin, Clos de Vougeot, la tâche, Echezeaux et cet empereur du vin qui a pour nom ROMANÉE-CONTI . Ce Grand Cru rouge de Vosne Romanée mérite d'être célébrer et dire qu'en 1960, ses vignes ont du être remplacées . Les plus grandes Tables de la planète aspirent à l'inscrire à leur carte de vins précieux et que dire des Encans internationaux qui voit dans ce nom la valse des 0 se déchaîner . Ce merveilleux nectar vous apparaîtra en flanc de côteau, au détour d'une petite route de campagne . Un petit mur ancestral de pierre et cette plaque qui vous invite au grand voyage . Dingue et Divin . Imaginez ma surprise lors d'un passage à Paris; un petit détour par la Madeleine, vitrines de Fauchon et d'Hédiard obligent, stop-arrêt chez Nicolas, d'habitude assez prolo mais quel sous-sol à découvrir . Visite obligatoire lors de votre prochaine escapade en terre de France . j' y vais de petits péchés bourguignons, dans le raisonnable et soudain la caissière est interpellée par une connaisseuse de Tokyo : vous vendez le Romanée-Conti à la caisse . Je ne m'en suis jamais remis . Bon voyage et je vous lève mon verre .

Sunday, April 27, 2008

PETITES EXTRAVAGANCES PATISSIÈRES


Les mousquetaires du plaisir ont pour noms : Crème Brulée....Baba Chic......Clafoutis Bohème......Barquette Citron......Aiguisez vos petites fourchettes car la guérilla va être épicurienne . Même si les noms font dans le B.C.B.G, ces douceurs baignant dans la simplicité sauront vous séduire . La Crème Brulée me fait craquer dans sa formule Trio....la portion classique, suave et délicate.....une portion plus éxotique sublimée par la touche café crème et l'autre portion à votre choix : chocolatée pour foie endurci ou ma préférée : vibration orange - Grand Marnier . Le Baba Chic, pâte spongieuse-délicate et crème anglaise légère, pas trop d'abus sur la crème fouettée, n'aura de noblesse que par son bain de Rhum.....Donne du rhum à ton Baba . Le Clafoutis Bohème donnera belle vie à des petites cerises dénoyautées flirtant avec des bleuets du Lac St-Jean ou des myrtilles sauvages des Alpes, sur une belle pâte crémeuse......à consommer raisonnablement....... La Barquette Citron......Communiquez avec S sur le blog seminterrato pour la recette....vous serez renversé . Le combat des fourchettes peut commencer.....nos mousquetaires du plaisir sont sur la table à desserts .
Posted by Picasa

Saturday, April 26, 2008

A l'aube des Jeux de Pékin, la diversité de cuisines asiatiques à Montréal est éloquente mais mon palais a été vite conquis par les vibrations vietnamiennes . Destination primaire au coeur de la Sainte-Catherine à quelques emjambées de St-Lô : le coup de coeur sera immédiat pour TRAN LONG . Étudiants démunis et profs vantage y prolifèrent . L'alphabétisation, université oblige, y est à son meilleur . A...B...C....votre intervention lettrée dictera la symphonie de votre fourchette . Mon option initiale E - petit carafon de rouge est gravée à jamais......délicate petite soupe, un brin relevée.......et un petit tour dans la basse-cour.....S craque dans des soupes aussi accueillantes que débordantes . Ambiance cool et Proprio super sympas et d'un courage...Imaginez, au temps des congés de paternité, bientôt obligatoires, une adorable propriétaire, enceinte de 8 mois - 29 jours entrain de confectionner vos délicieux rouleaux : renversant en 2008 . Oubliez le quartier, un petit peu anti-plateau, et craquez . Un petit satelite dernièrement découvert qui mérite le détour après vos achats incontrôlés du Marché : Pho Asie Le Général Tao, revu par les accommodements raisonnables pour diabétiques, sera vous séduire et beaucoup d'autres sensations que vous aimerez y découvrir . A.A s'abstenir car ils n'ont pas encore reçu mon petit carafon de rouge . Thé.Thé .

Friday, April 25, 2008

DINGO, CHEAPO voir PROLO


Légèrement épuisé par les vocalises néo-branchées de la cuisine Foie gras, j’ai bénéficié du soutien inconditionnel de S, qui s’est donnée comme mission de m’initier aux tendances cuisines exotiques qui feront l’objet de cette chronique .
Des vitres teintées aux saisons......... pas de précipitations en vue..... le Palais des Congrès semble incontournable et vous convie dans le bassin méditerranéen . Lors de votre prochaine conférence sur la diététique, épuisé par les applaudissements répétitifs, la tentation n’aura qu’un nom SHISH TAOUK, et le MEDITERRA sera un hôte parfait . Si votre confort chambré est voisin, vous pourrez opter dans l’anonymat d’un double plat hyper all-dressed à emporter et déguster en toute impunité; n’hésiter pas à surenchérir sur l’ homos-déi, vous ne serez pas déçu . Sur les bons conseils de votre cardiologue, votre tante nutritionniste, votre voisin légaliste et votre conjointe en cure, vous devez opter pour une tentation végétarienne ; je ne peux que vous conseiller, en perdition, la salade FATTOUCHE et le BABA GHANNOUJ ( un hymne à l’aubergine ) .

Monday, April 14, 2008

MUNDO RESTO

Incontournables et Dingo
Sur le retour de mon mini-marathon, remède à mes excès culinaires, une ovation se fit entendre du haut des cieux . Un V magistral composé d'oies sauvages, en mal de nourritures, se déplaçait en direction du bas du fleuve, sur fond symphonique . Loin de moi d'élucubrer sur la chasse de ce délicieux animal et des anecdotes croustillantes à cet égard même si l'épopée du Sieur de Grimaldi s'enfonçant dans les eaux marécageuses de Montmagny, la 22 long riffe en guise de béret et le regard mouillé de bonheur par l'apparition soudaine de ces milliers d'oies, est toujours rivée à moi . Un seul souvenir me hante : le Canneton Tour d'Argent . Lors de votre prochaine escapade parisienne, oubliez la petite Légion d'Honneur de Céline pour vous offrir la Grande messe au 6ème avec vue de Seine . Table 33.....Canneton 1 276 885 . C'est votre tour . 1582 Entre le digne fleuve et le Couvent des Bernardins, s'ouvre une auberge élégante, au style Renaissance . La Tour d'Argent est née . Henry 1V, en fin connaisseur, y envoyait quérir de Grosses tranches de Pâté de Héron et au Grand Siècle, le Tout Versailles branché s'y précipitait . Troisième République oblige, le rituel du Canneton Tour d'Argent est mis en place : ce dernier sera numéroté . Grande récession de 1929 et difficultés alimentaires : le numéro 100 000 est passé de vie à trépas . Pour les plus gourmands, légèrement accros au Loto, le numéro 1000 000 gagnant a fini sur une assiette en 2003 . Même le Japon, délaissant le laqué, a craqué pour le petit Canneton : toutes les 3 semaines, des vols de Canards, comme au dessus de ma tête, et de Foie gras des Trois empereurs rejoignent l'Hotel New Otani au grand plaisir de sa clientèle . Honneur suprême : la famille Impériale s'addresse à eux pour certaines réceptions délicates . Dans tous les cas, la fourchette restera Reine . Bon voyage .

Sunday, April 13, 2008

Histoires de petits et grands plats



Samedi de grisaille . 18 heures : la cuisine se donne un grand air de petite Italie . Tomates, parmesan, prosciutto flirtent avec le comptoir . Mademoiselle, dans sa robe noire de veuve napolitaine, va devenir pour quelques heures la cantatrice de nos ébats bouffus . Un opéra de grande classe pour ce petit plat : pizza cochone . Alors que je me démène à devenir un blogger d'avenir, une sainte odeur envahit l'apart et me force à reporter mes tentatives d'internaute en herbe . Mademoiselle, bavante à souhait, y va de l'historique de sa confection nocturne; à faire pâlir n'importe qu'elle petite mama . Tout est dans la pâte : de sa préparation à sa consistance, en passant par son repos ponctué de deux petites siestes de 30 minutes chaque . Les choses sérieuses commencent . La tomate sera magistrale et son parfum envoûtant . Que dire du délicat lien de parmesan : ne pas lésiner sur la quantité car Milano a de gros stocks . À genoux devant ma Diva, je me propose pour couper en fines languettes le prosciutto maison : l'effet sera dévastateur . L'attente deviendra infernale, voir incontrôlable . Même nos voisines, les soeurs de la Miséricorde n'en peuvent plus et crient leur enchantement face à nos éffluves : pas de carême en vue . La petite sonnerie salvatrice se fait entendre : le four regorge de petites merveilles . Mademoiselle, digne et fière de sa réussite gastronomique initie le service . Un cri retentit alors, le mien . Pas de la verdure . La chef n'a pu oublier ses aspirations végétariennes de la semaine . Mais quel résultat : les couleurs de mère-patrie pizza réunit dans un ballet suave . Vous pouvez acheter ce midi les deux dernières très petites pointes sur Ébay, à moins que Donini en ait déjà fait l'acquisition . Je vous quitte à regrets car je dois aller un petit marathon . Ah les excès .

Saturday, April 12, 2008

POULET - FOLIE

La gardienne de mes sentiments ayant décidé hier soir de prendre sous son aile Alexandra 1ère de Toscane, libérée momentanément de son sein maternelle, pour une ascension gastronomique en terre péruvienne et massonique, l’appel du poulailler me rattrapait et je succombais sans retenue Pas besoin de google earth ou de GPS, pour me diriger vers le St-Hub Desjardins après avoir écarté ceux des rues St-Denis, Sherbrooke et Amherst, la foi du pilon m’envahissait et traçait l’itinéraire de mon souper . Comptoir accueillant . Pas de soupirs de l’employée de service . Je me sens triomphant en optant pour le no 1 . Je salive . Non préparé et dans l’oubli de cette denrée royale, je suis l’objet d’un attentat verbal : boisson gazeuze à votre choix, dessert ultra calorique à consommer caché, crémeuse ou traditionnelle..........déclic sur ces amis européens, en perdition sur les plaines d’Abraham qui avaient rejoints la Vieille France encore ébahis par les apostrophes St-Hubétenne : banquette fumeuse....crémeuse ou traditionnelle...ketchup-frites . Quant a moi, hier soir, le mariage se consommerait avec la cuisse malgré la tentation de la poitrine . La crémeuse serait de rigueur . Et noble tentation, une légère pointe de gâteau fromage viendrait rejoindre mes bourrelets naissants . Boîte sous le bras, je regagnais, incognito, le Vieux Montréal branché pour cette messe à la mémoire de Mère Poule . Loin d’être un festival romantique, le festin qui s’ensuivit fut salué par nul autre qu’ Escofier, qui du haut de son fourneau céleste, ne cessait d’encenser cette sublime sauce accompagnatrice . Le poulailler et ses ouailles étaient debouts, comme au centre Bell, pour nous remercier de savoir apprécier leur chair . Merci petit oiseau de mon coeur et je reviendrais vous voir sous peu .

Tentation satisfaite en bobette devant RDS, une Coupe Stanley, remplie de Candidato à la main.